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 « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle

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Ezra A. Sullivan

Ezra A. Sullivan



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MessageSujet: « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle   « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle EmptyDim 6 Mar - 19:37

« Sometimes you can't make it on your own » - Arielle 486059forum « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle 752667forum2
« Sometimes you can't make it on your own »
Ezra & Arielle
« Tu n'es qu'un abruti Ezra ! Ne m'adresse plus jamais la parole ! » dit-elle avait de claquer la porte de l'appartement du garçon. Il venait de se faire réveillé à coups d'oreillers, sans vraiment comprendre ce qu'il venait de se passer. Une nuit de plus qu'il passait avec cette Naomie, c'était la nuit de trop. Un air amusé, mélangé à une mine fatiguée, Ezra sortit sa jolie bouille de sous la couette et se leva. Sur le lit se trouvait une petite culotte. « Ooh ! » Lâcha-t-il étonné. C'était donc ça ! Une des diverses filles qui étaient passées chez lui avait du oublié ses sous-vêtements dans l'appart', et Naomie l'avait donc trouvée. Bof, ça n'était pas plus mal, elle commençait à être trop collante. Son appartement n'était pas fait pour accueillir une fille plus d'une nuit de toute façon. Après s'être longuement étiré, Ezra se leva en direction de la salle de bain. Après une nuit de folie, rien n'était mieux qu'une bonne douche bien chaude. Il enfila ensuite un jean et une chemise légère dont il retroussa les manches, il faisait beau et chaud en cette saison sur Key Island. L'horloge affichait déjà 15h. Ezra ne faisait vraiment rien de ses journées en ce moment, ça en devenait presque déprimant ! Il se dirigea dans la cuisine, d'où provenait une légère odeur de brulé. « 'Fait chier ! » Qu'elle était cette manie qu'avaient les femmes à toujours se réveiller avant les hommes pour leur préparer à manger ! Elles voulaient montrer à quel point elles étaient indispensables ? Ezra coupa le feu, et souleva la poile dans laquelle brulaient deux œufs qui ressemblaient à deux bouts de charbons. Il la mis dans l'évier en se disant qu'il rangerait ça plus tard.

Ezra passa son après-midi dans les rues de Black District. Il marcha seul sur la plage jusqu'à ce qu'il arrive à la frontière de Golden District. Il Regarda attentivement en se demandant pourquoi son père avait choisis Black District plutôt qu'un autre. Certes sa famille était dans son élément ici, ainsi qu'Ezra. Mais aurait-il été la même personne s'il avait grandit dans un autre quartier que Black District ? Il n'éprouvait pas la haine qu'il se devait d'éprouver - comme les membres de son district - envers les autres clans. Etait-il le seul à trouver que toutes ses tensions étaient infondées ? Rhaa et puis pourquoi se poser toutes ses questions dont il n'aurait jamais les réponses ? Ezra était jeune et beau, il ne voulait que s'amuser, et rien d'autre.

20h passé, Ezra décida de se rendre dans le vieux bar de Mr Tim, là où il avait souvent l'habitude d'aller. Il aimait l'ambiance qui régnait dans ce vieux bar, et connaissait la plupart des gens qui s'y rendaient, étant un habitué du bar. Le jeune homme s'assit au bar et commanda un café. Voyant l'étonnement du barman qui s'attendait surement à ce qu'il commende quelque chose de plus.. Fort, Ezra sourit en lui disant « Je suis raisonnable ce soir.. Ou du moins, pour l'instant ! »

© Icons SugarFall&Badroom
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Arielle C. Midaway

Arielle C. Midaway



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MessageSujet: Re: « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle   « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle EmptyMar 8 Mar - 21:54

Mon cœur battait vite. Tout ce que j’entreprends se termine en échec. Quelque chose me poursuit. Je cache au mieux mon effroi. Je ne regarde pas derrière moi, j’ai bien trop peur de voir ce qu’il pourrait y avoir. Les gens me fixent pendant que je marche dans la rue, de plus en plus rapidement. Ils semblent tristes, je m’arrête quelques secondes pour écouter leur plainte. Une petite fille à mes côtés a ses cheveux mal coiffés, je lui donne un diadème qui tenait ma longue chevelure et lui ajuste rapidement. Elle me recommença d’un coup de pied dans le tibia. Je n’ai pas le temps d’avoir mal, je dois satisfaire tout le monde. Un vieil homme me raconte la mort de sa femme, je le prends dans mes bras pour le consoler puis juste avant de partir, il me crache au visage. Je n’ai pas le temps de voir cette humiliation, tout le monde n’a pas encore reçu mon aide. Une quarantenaire hurle, son dos la déchire de douleur, je me saisis d’un balai posé juste à ses côtés et très rapidement j’achevé ses taches ménagères. Elle finit par me chasser en m’insultant de petite garce ou autres insultes similaire. La « Chose » qui me poursuit se rapproche. Je le sens. Peut-être est-ce la mort. Peu importe, je parviens à satisfaire les besoins de tous ces gens.

Il ne reste plus que moi. Je cours. Je sens un froid mortel glisser sur mon dos. Il n’y a plus que quelques mètres qui nous séparent. Mon cœur bat vite. Je trébuche et m’emmêle les jambes. Je chute au sol, du sang coule le long de mes jambes. J’essaie de me lever mais il est trop tard. Elle est là. Je ferme les yeux, lâchement. Et sa lame de tristesse vient trancher ma gorge avec pour seul explication un murmure. Un simple murmure. Presque inaudible. « Ton cœur tu as perdu. Pour une simple fois, tu aurais dû t’écouter toi et non pas les petits soucis des autres. Ta vie était en jeu, pas la leur. Regardent comment ils t’ont remercié. Tu es condamnée désormais… Que ton amé se dirige directement vers la terre des morts. ».

« Je… Ne… Veux pas mourir ! »

J’avais hurlé ces mots. D’un bond, je m’assis dans mon lit blanc. Mon souffle était court. Plus qu’haletant. Ma poitrine me brulait. Je la tins à deux mains, instinctivement. Des larmes coulaient sur mes joues brulantes. Je toussais comme si quelque chose obstruait ma bouche. Ma tête me tournait. Je me laissais tomber en arrière, regardant le plafond. Je me calmais progressivement. Mon rythme cardiaque redevint bientôt normal. La lumière du soleil passait entre mes volets et venait illuminer mon visage. Je serais mes poings. D’un geste vif, je séchais mes larmes, il n’était pas temps de pleurer. Après m’être habillé d’un haut léger et d’un jean, je me maquillais légèrement et je partis dans la rue. Je n’avais pas envie de sourire, je me forçais mais plus difficilement qu’à l’habitude. Ce rêve ne m’a pas laissé indifférente. Je réfléchis à ce murmure. Peut-être était-ce vrai. Peut-être que je faisais trop pour les autres mais c’était naturel, je n’arrivais pas à faire autrement. Je ne pouvais pas laisser quelqu’un dans la détresse, aussi légère pouvait-elle être.

Et me voilà, maintenant. Je vagabonde dans les rues. Je ne sais pas où je suis. Enfin, je pourrai le savoir mais je ne regarde pas. Je suis dans mes pensées, je marche machinalement. Je repense à la douleur dans mon tibia après le coup de pied de la petite fille. Puis, à l’humiliation faite par le vieil homme. Et pour finir, il me reste l’ingratitude de la mère de famille. Je ne crois pas que tous les gens sont comme ça, sans doute quelques-uns mais pas la majorité. Les gens me remercient et je sais que sans moi, leurs vies seraient sans doute plus dures. J’espère en tous cas. Il est possible que je me fasse simplement manipulé par tout le monde ? Je ne crois pas, je n’arrive pas à y croire. C’est impossible. Je leur fais confiance. Peut-être trop mais je prends le risque. Les conséquences de mes actes, je les assumerai, peu importe la douleur que ça pourrait me procurer.

Mes jambes me font mal, j’ai dû beaucoup marcher. Après un rapide coup d’œil, je me retrouve au Black District, en plein dans le vieux bourg. Je suis surprise. Ce n’est pas tout près de mon lieu de départ. Si je ne m’assois pas d’une minute à l’autre, je vais chuter et ça ne serait pas très élégant. Il me faut un bar ou un restaurant ou quoi que ce soit d’autre du moment que je puisse me reposer quelques minutes. Après quelques secondes d’observations, je vois l’enseigne « Bar ». J’accours et m’assoit directement au bar, sans pour autant paraitre pressée ou grossière. Je commande un café, ça me remettra sans doute les pensées en place ou peut-être pas enfin de compte. Je jette un regard à l’homme à mes côtés et le reconnait de suite.

« Bonjour Ezra. Quel hasard, je pensais justement à toi. »

C’était faux mais bon, c’était la moindre des politesses. Agir pour faire croire à quiconque qu’il a une place dans notre vie, c’est toujours plaisant. Enfin, en général.


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Ezra A. Sullivan

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MessageSujet: Re: « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle   « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle EmptySam 12 Mar - 14:09

Assis au bar, Ezra tripotait la clef qui lui servait de pendentif depuis qu'il était petit. Cette clef que tous les habitants de Black District portaient autour de leur cou. Il repensait à la seule et unique fois qu'il s'était servit du pouvoir que délivrait cette clef: prendre l'apparence d'un autre. Il avait toujours trouvé ça incroyable comme pouvoir. Et il ne l'avait utilisé qu'une fois pour satisfaire sa curiosité. C'était quelques jours avant la mort de son père. Ezra avait dans les 12 ans, et adorait que son père lui raconte ses journées quand il revenait de la guerre. Le vocabulaire de son père et les quelques exagérations qu'il donnait pour impressionner son fils donnaient à Ezra l'impression qu'on lui lisait un livre très bien écrit. Et quand son père repartait pour plusieurs jours, Ezra n'attendait que son retour pour enfin entendre de nouvelles histoires. Certes, ça n'était pas très joyeux, mais le petit garçon était fasciné par chaque parole que prononçait son père. Un soir, son père lui raconta qu'un de ses meilleurs amis avait disparu lors de la bataille, et qu'il avait peur qu'il ne soit mort entre les mains des autres district. Et là, une idée folle était parvenue à l'esprit d'Ezra. Il savait que son père repartait le lendemain à l'aube pour une journée de combat. Pourquoi n'irait-il pas avec lui ? Bien sur, il était jeune et insouciant, et ne se doutait pas à quel point cela pouvait être dangereux. Pourquoi ne pas se faire passer pour l'ami de son père ? Pendant rien qu'une journée. Qu'il soit mort aujourd'hui ou demain ne change rien de toute façon...

Une voix familière vint sortir Ezra de ses pensées. « Bonjour Ezra. Quel hasard, je pensais justement à toi. » Il tourna la tête vers la jeune fille assises à côté de lui. Il ne s'était même pas rendu compte qu'elle était là, mais à en jugé par son souffle accéléré et ses joues roses, elle avait du arriver il y a quelques minutes. « Tu crois que tes formules de politesses marchent avec moi, Arielle ? Je sais que je suis mignon, mais je sais aussi que tu as autre chose à faire que de penser à moi. » Dit-il en lui souriant. Certes, il aurait pu être plus accueillant envers la seule personne de la journée qui lui disait quelque chose de gentil, mais Ezra préférait se montrer insolant, macho, renfermé, et toutes les caractéristiques du mec sur de lui. Il avait une fâcheuse tendance à faire fuir toutes les personnes qui montraient de la compation ou de la gentillesse envers lui. Ezra pensait ne pas avoir besoin d'amis. Et encore moins d'amie au féminin ! Ben oui, imaginez qu'il tombe amoureux.. Dans quelle galère se serait-il encore fourré ?

Il finit sa tasse de café et retourna la tête vers Arielle qui, à son grand étonnement, n'était toujours pas partie. Que faisait une Golden District dans le quartier ennemis ? Ce n'était pas comme si son clan aimait Black District... Il ne le montrerait pour rien au monde, mais Ezra avait toujours une petite crainte quand il se retrouvait face à un membre du Golden District. Ils avaient encore de la rencoeur contre ceux de Black District, et possédaient un pouvoir d'hypnose grâce aux clefs dorées qu'ils portaient. Alors pourquoi ne s'en serviraient-ils pas à bon usage ?

« Que nous vaut l'honneur de ta visite à Black District ? »
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Arielle C. Midaway

Arielle C. Midaway



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MessageSujet: Re: « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle   « Sometimes you can't make it on your own » - Arielle EmptySam 26 Mar - 16:13

Je me perds dans mes pensées sans vraiment savoir ce qu’elles contiennent. Fatiguée par cette dure nuit, je peine à me concentrer déjà que ça m’est difficile en temps normal, tout ceci n’arrangeait rien. Parfois, je me dis que je ne réfléchis pas comme les autres et ça me désole un peu. Je ne suis pas matérialiste ni terre à terre comme la majorité de mon entourage. Moi, je suis plus papillons, nuages et rêves. Malgré ça, je ne suis pas une petite fille. Peut-être que je ne suis tout simplement pas prête à accepter la dure réalité de la vie bien que je ne pense pas que ça soit le problème. A vrai dire, ça m’inquiète un peu, peut-être suis-je malade dans ma tête, que quelque chose bloque mon évolution dans la vie, pourquoi pas après tout ? Avec tout ce que l’on voit chaque jour, savoir que je sois folle ou arriérée ne changerait rien… Je ne serai pas plus à plaindre qu’un autre qui aurait perdu ses deux bras ou encore une personne dont les parents sont morts lorsqu’il était enfant. Je ne suis pas si malheureuse que ça en fin de compte, il faut juste que je m’en rende compte.

« Tu crois que tes formules de politesses marchent avec moi, Arielle ? Je sais que je suis mignon, mais je sais aussi que tu as autre chose à faire que de penser à moi. »

Pourquoi les gens avaient la manie d’être agressif à chaque fois qu’on leur parlait ? Il n’y avait pas mieux à faire que de rabaisser les gens ? Sans être poli avec eux pour ne rien arranger. Ca ne lui aurait rien couté de me dire un simple « Bonjour », enfin, je n’en attends pas plus de lui. Ce garçon m’intrigue, je ne pense pas qu’il soit aussi dur au fond de lui. J’aimerai savoir qu’il est en réalité et pourquoi se donne-t-il cette apparence d’homme egocentrique et insensible. Lorsque je regarde le fond de ses yeux, je vois un autre homme. Pas forcément mieux mais en tous cas diffèrent. Je me suis promis de découvrir cette personne et je pense sincèrement qu’il le mérite. Après, je peux me tromper, c’est humain et puis, ce n’est pas comme si j’avais toujours raison bien au contraire. Je me contente de sourire, je n’ai pas à lui montrer que ce qu’il m’a dit me déplaisait et me blessait légèrement malgré moi. Ce n’était pas son problème. Je me devais d’être là et de l’écouter peu importe sa façon de me parler.

« Pourquoi je ne penserai pas à toi ? Tu es un garçon charmant et intéressant à écouter, qui plus est. J’ai toute les raisons pour faire de toi le centre de mes pensées. »

Je suis honnête dans mes mots. Je ne lui mens pas. Je ne dirai pas qu’il a raison mais je peux ne pas lui mentir. En tournant les choses de cette manière, je masque juste la vérité. De plus, ce que j’ai dit est réel et je pensais vraiment ça de lui alors autant lui dire en même temps. Je ne suis pas une menteuse. Je n’aurai pas pu nier sans aucun scrupule, ça ne fait pas parti de ma nature. Je préfère être simple et détourner le sujet initial malignement. Au fond, je savais qu’il ne laisserait pas forcement passer ça sans faire une remarque affinée mais j’aurai au moins essayé. Qui ne tente rien n’a rien comme on dit. Je me devais de tenter tout ce qui était en mon possible pour créer une discussion qui ne dérangerait ni lui, ni moi

« Que nous vaut l'honneur de ta visite à Black District ? »

Aheum. Tout se complique subitement. Je n’avais pas vraiment moyen de cacher la vérité. Seulement ça me gênait de lui raconter ce qu’il s’était passé. J’allais paraitre encore plus idiote à ses yeux, ça n’allait rien arranger. J’ai le don pour me mettre dans des situations humiliantes. Mon cerveau commence à partir dans tous les sens cherchant une bonne réplique à lui fournir mais je dus rapidement accepter l’échec. Je dois lui dire ce qu’il s’est passé mais il faut que je le fasse de façon épurée sans raconter trop de détails. Il faut que je tienne ma langue. Je prends ma respiration et je commence. Il le faut, sinon mon silence paraitra faux et il aura des doutes sur mon honnêteté alors que je n’ai pas une seule seconde eu l’envie de lui mentir. Je ne veux pas qu’il ait cette image de moi, ça me dérangerait vraiment.

« A vrai dire, je ne sais pas vraiment. Je me laissais conduire par le vent, sans regarder où j’allais. J’ai passé une nuit terrible alors j’avais besoin d’y réfléchir. Après ça, je me suis retrouvé dans un endroit presque inconnu et mes jambes me torturaient tellement j’avais marché. Je me suis jeté sur le premier bar que je voyais, autrement dit celui-ci. Ma vie est passionnante, n’est-ce pas ? »
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